Cancer du col de l’utérus : l’ajout d’un type de traitement à la thérapie proposée réduirait les risques de récidive de 35 %

Le cancer du col de l’utérus est, dans 95 à 100 % des cas, imputable à une infection due au papillomavirus. En France, 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués. Chaque année, 1 000 décès dans l’Hexagone sont dus à ce type de cancer.

Le cancer du col de l’utérus se caractérise par le développement d’une tumeur maligne à partir des cellules superficielles du col utérien, on parle alors de cancer du type carcinome. Ainsi, 85 % des cancers du col de l’utérus sont des carcinomes épidermoïdes et 15 % des adénocarcinomes.

C’est quoi un papillomavirus ?

Les papillomavirus humain (HPV) font partie d’une grande famille de virus qui comporte plus de 100 variétés. Selon le type de papillomavirus, les conséquences peuvent être plus ou moins graves allant de la verrue génitale au cancer.

Très contagieux, le papillomavirus se transmet par voie sexuelle. Les hommes et les femmes sexuellement actifs peuvent être amenés à entrer en contact avec le virus une ou plusieurs fois dans leur vie. Il convient tout de même de noter que le virus peut être transmis par une simple poignée de main ou par la bouche. Un rapport sexuel protégé n’est donc pas le seul moyen de se prémunir contre ce virus.

Généralement, l’organisme élimine naturellement le virus après 6 à 18 mois. Dans ce cas, il n’y a aucun risque de développe un cancer qui y serait lié. En revanche, une infection chronique liée à certains types de papillomavirus peut causer, à long terme, un cancer du col de l’utérus.