Le chien, un nouvel outil de diagnostic précoce des cancers ?
En conclusion, toutes ces expérimentations montrent qu’il existe une odeur du cancer. Des composés chimiques spécifiques du cancer sont émis et circulent dans tout l’organisme. C’est ainsi que leur présence peut être détectée dans les urines, les selles, l’haleine ou sur la peau.
L’enjeu aujourd’hui est d’identifier précisément ces composés, lesquels pourraient être très utiles comme marqueurs précoces des cancers. En effet, encore aujourd’hui de très nombreux cancers sont détectés trop tardivement car ils se développent silencieusement pendant de nombreuses années, sans symptôme d’alerte, ou parce que l’on ne dispose pas de test spécifique de diagnostic. C’est le cas par exemple du cancer de l’ovaire, pour lequel le taux de mortalité est élevé car il est difficile à détecter à un stade précoce. Citons également la problématique du cancer de la prostate, dont le test actuel (dosage des PSA) donne souvent un taux élevé de faux positifs conduisant à des interventions et des traitements inutiles.
Un chien n’étant pas toujours à proximité (encore moins dans les hôpitaux) et les signaux n’étant pas toujours repérés par les humains, des chercheurs tentent de mettre au point un « nez électronique » composé de milliards de capteurs, et qui aurait la même précision que le nez du chien.
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