- 1 - Douleur aiguë ou douleur chronique ?
- 2 - À la source de la douleur
- 3 - Le parcours du combattant ?
- 4 - Votre programme antidouleur
- 5 - Les centres antidouleur
- 6 - Le choix des armes antidouleur
- 7 - Attention au surdosage !
- 8 - Ne gardez pas votre douleur pour vous !
- 9 - Les médecines douces peuvent vous aider
- 10 - Prenez votre douleur en observation
Le parcours du combattant ?
L'origine de la douleur ne change pas le protocole de prise en charge. La priorité est de ne pas attendre pour se soigner. Votre interlocuteur privilégié sera votre médecin généraliste. Le diagnostic doit être fait rapidement pour se concentrer sur le traitement. "Le contrat entre le malade et le médecin doit être clair, insiste le docteur Boccard. Il faut comprendre qu'on ne guérit pas d'une douleur chronique au bout d'une semaine. Si la douleur est présente depuis longtemps, elle mettra du temps pour se désinstaller." L'impatience légitime du patient est souvent une raison de l'échec de la prise en charge. Déçu de ne pas être guéri au bout d'un mois, il change de médecin et commence alors une errance médicale qui fait gonfler le dossier du patient et multiplier les traitements. Le malade repart de zéro à chaque fois sans forcément trouver de solution efficace.
Votre programme antidouleur
Votre traitement ne doit pas s'arrêter aux médicaments. Pour être efficace, il doit combiner tous les intervenants susceptibles de vous soulager. Si vous souffrez de douleurs lombaires, la consultation d'un kiné sera précieuse. Vous apprendrez également à avoir une hygiène lombaire optimale (les bons mouvements pour ne pas vous faire mal au dos). "La prise en charge de la douleur doit être l'affaire d'une équipe qui se coordonne entre elle pour aborder tous les aspects de la douleur", intervient le docteur Boccard. Le patient se traite par étape dans un programme à mettre en place et à suivre scrupuleusement. Une fois le diagnostic établi, reste à trouver le traitement qui vous convienne. Il faut laisser du temps au médicament pour agir et ne pas l'arrêter au bout d'une semaine sous prétexte que vous ne sentez pas de changements notables. Une consultation par mois permet de faire le point sur ses effets.