Contraception, en perpétuel progrès
1-L'anneau contraceptif apporte exactement les mêmes hormones qu'une pilule minidosée.
Vrai.
Les doses d'hormones progestatives et estrogéniques sont les mêmes que dans une pilule minidosée. De ce fait, les contre-indications et les effets indésirables sont les mêmes que pour une pilule.
2-L'anneau contraceptif mis en place peut être ôté pendant un rapport sexuel à condition d'être immédiatement remis en place.
Vrai.
Mais il ne doit pas être enlevé plus de 3 heures sous peine de diminution de l'activité de la contraception. De plus, certaines femmes n'aiment pas tellement le manipuler. Et comme il ne gêne pas le rapport sexuel, la plupart des utilisatrices le laissent en place pendant l'amour.
3-Le patch contraceptif apporte exactement les mêmes hormones qu'une pilule minidosée.
Faux.
Si le principe du patch contraceptif est le même que celui de la pilule, les estrogènes franchissant très facilement la peau, leur taux à l'arrivée est supérieur à celui des pilules minidosées de dernière génération. D'où des effets indésirables possibles, en particulier sur la coagulation du sang (risques de phlébites ou d'embolies pulmonaires augmentés par rapport à la pilule).
4-Le fait que le patch se voit sur la peau est considéré comme un inconvénient par toutes les utilisatrices. En effet, dans l'intimité, c'est gênant.
Faux.
Pour certaines femmes, c'est un avantage, car cela rassure leur partenaire qui voit que la contraception est bien en place. Cela les rassure aussi elles-mêmes, car une pilule, cela peut s'oublier.
5-Le stérilet à la progestérone a comme inconvénient d'entraîner toujours des règles très abondantes.
Faux.
Bien au contraire, ce type de stérilet a tendance à faire diminuer l'importance des règles, jusqu'à parfois les faire totalement disparaître. C'est considéré comme un avantage par certaines femmes et comme un inconvénient pour d'autres...
6-Il existe une méthode de stérilisation féminine qui concerne les trompes sans opération, sans anesthésie et sans incision dans le corps.
Vrai.
Il s'agit d'une sorte de minuscule ressort que le médecin introduit dans les trompes par les voies naturelles, en passant par le vagin et l'utérus. Par la suite, le tissu interne de la trompe se développe autour de ce dispositif, bouchant la trompe.
7-L'implant contraceptif est une méthode pratique, mais peu efficace.
Faux.
L'implant contraceptif est, mis à part l'abstinence sexuelle, la méthode contraceptive la plus efficace. Les échecs sont seulement de 0,05 % d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
8-L'implant contraceptif est une méthode efficace mais risquée pour la santé, à cause du taux d'hormones délivré.
Faux.
Bien au contraire, l'implant contient seulement de la progestérone, hormone qui n'entraîne pas du tout les mêmes complications que la pilule (qui elle, contient aussi des estrogènes). Il est donc souvent conseillé aux femmes qui ne peuvent prendre la pilule pour des raisons médicales.
9-Quand on prend la pilule du lendemain, il faut prendre un comprimé le plus rapidement possible puis un deuxième 12 heures plus tard.
Faux.
La pilule du lendemain consiste à prendre un seul comprimé. L'efficacité du traitement est d'autant plus grande qu'il est mis en route rapidement après le rapport non protégé. C'est pourquoi le comprimé doit être pris le plus tôt possible, de préférence dans les 12 heures après le rapport sexuel non protégé. Elle peut être prise à n'importe quelle période du cycle. En cas de vomissements survenant dans les trois heures suivant la prise du comprimé, un autre comprimé doit être pris immédiatement.
10-Les spermicides ne sont pas très efficaces comme contraception, mais il y a des recherches pour en trouver qui en même temps protègent contre le virus du sida.
Vrai.
Les spermicides sont pratiques, sans effets indésirables, mais ils ont une efficacité contraceptive très limitée. On observe, d'après l'OMS, 18% d'échec en cas d'utilisation parfaite et 29 % en cas d'utilisation typique. Il existe cependant des recherches intensives pour découvrir un spermicide local qui soit aussi virucide (tueur de virus) pour le sida. Malheureusement, si les substances testées jusqu'ici détruisent bien le virus en laboratoire, dans les conditions réelles, elles augmentent plutôt le risque de transmission du sida, à cause, sans doute, de l'irritation des muqueuses induite par le produit. Pour l'instant, personne n'a encore découvert le produit efficace en contraception et en protection contre les Infections Sexuellement Transmissibles (IST).
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