Contre l’endométriose, mangez plus d’oméga-3 et moins d'acides gras trans !
L’endométriose, une affection gynécologique qui touche une femme sur dix environ
L’endométriose se manifeste par de violentes douleurs pelviennes, des règles abondantes et peut parfois entraîner une infertilité, notamment lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement, ce qui est fréquemment le cas puisque le diagnostic est souvent porté après 10 ans d’évolution.
L’endométriose est due à une prolifération de la muqueuse de l’utérus, l’endomètre, en dehors de sa localisation habituelle : col utérin, trompes, ovaires, vagin… Au gré des variations hormonales, cette muqueuse qui se trouve normalement dans l’utérus provoque des saignements abondants et douloureux, susceptibles d’endommager les tissus situés à proximité.
Endométriose : le rôle de l’alimentation
Les causes de cette localisation anormale de l’endomètre restent mystérieuses. C’est pourquoi on s’attache à rechercher des facteurs de risque modifiables. Des études ont déjà suggéré le rôle de l’alimentation. Ainsi, la consommation de viande semble favoriser l’endométriose, tandis qu’inversement, une consommation importante de légumes verts et de fruits diminue le risque d’endométriose. On a également remarqué que la consommation d’huile de poisson améliore les symptômes de l’endométriose.
Afin de poursuivre les investigations dans ce domaine des acides gras, des chercheurs se sont intéressés aux quelque 70.000 infirmières américaines recrutées dans la célèbre étude Nurse’s Health Study II. Grâce à des questionnaires, il a été possible d’évaluer précisément leur consommation en matières grasses.
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