Douleurs articulaires : le déremboursement des meilleurs médicaments
Remboursement des médicaments : qui prend la décision, comment ça marche ?
Pour être remboursé en France, un médicament doit obtenir de la commission de transparence (commission dépendant dela Haute Autorité de Santé), un avis favorable quant à son service médical rendu. Dans certains cas, ce n’est pas une décision simple à prendre car il faut tenir compte des nouvelles données scientifiques, des alternatives thérapeutiques, des effets secondaires réellement observés, et des besoins de la population.
C’est ainsi que le DI-ANTALVIC n’a pas pu être sauvé en France l’an dernier. Ceux qui souffrent de douleurs articulaires connaissent bien ce médicament bien toléré, notamment chez les personnes âgées. Mais cette fois-ci, c’est l’Agence Européenne du Médicament (EMA) qui avait demandé son retrait du marché au prétexte de son utilisation en fort surdosage en vue d’une démarche suicidaire, notamment dans certains pays nordiques.
Après le DI-ANTALVIC, la BUTAZOLIDINE
Cette fois-ci, c’est la BUTAZOLIDINE qui va passer à la trappe. Ce médicament est pris chaque année par 5000 personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde grave.
C’est le plus puissant anti-inflammatoire à notre disposition et quand il marche, il permet d’éviter le passage aux médicaments encore plus puissants, comme les anti-TNF alpha.
Ceux-ci sont très efficaces car ils permettent de diminuer l’action du système immunitaire contre ses propres articulations. Mais en diminuant le système immunitaire, ils favorisent les infections qui peuvent être potentiellement graves.
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