Les e-cigarettes ont-elles une place en pharmacie ?

Pour répondre à la demande des consommateurs, certaines pharmacies (quelques centaines en France) se sont procuré ce dispositif controversé (prix de vente 90 euros (en moyenne) la cigarette électronique).

Mais cette vente en officine n'est pas légitime car ce produit n'a pas apporté la preuve de son innocuité et ne répond à aucun statut réglementaire. De plus, certains produits contiennent de la nicotine (non systématique), parfois à des doses très élevées (deux fois celle contenue dans les produits de sevrage tabagique). Il est fort probable que les e-cigarettes subissent le même sort que les cigarettes aux plantes (qui sont aussi cancérigènes), c'est-à-dire qu'elles soient retirées de la vente en pharmacie.

Les e-cigarette constituent-elles une aide à l'arrêt du tabac ?

Une telle allégation nécessiterait que les fabricants déposent un dossier auprès des autorités compétentes pour demander une autorisation de mise sur le marché, ou AMM, comme pour un médicament, et que les e-cigarettes contiennent ou non de la nicotine. Or aucun fabricant ne s'y est risqué, tous préférant mettre en avant l' " alternative saine à la consommation de tabac ".