L’eau du robinet : un cocktail de polluants ?
Des échantillons d’eau du robinet, directement prélevés chez le consommateur dans une cinquantaine de villes françaises, ont été analysés par un laboratoire référent. Plus d’une centaine de molécules ont été recherchées, dont certaines sont connues comme perturbateurs endocriniens (HAP, PCB, bisphénol A, organochlorés, pesticides, etc.).
Des traces de polluants dans l’eau du robinet et dans l’eau bouteille
Les résultats montrent que l’eau du robinet respecte les normes en vigueur. Cependant, 19 molécules ont été détectées : nitrates, résidus chlorés, bromés et aluminium. Par ailleurs, des molécules d’hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) et d’atrazine (issues de pesticides agricoles) ont été retrouvées dans plus de 20% des eaux échantillonnées !
Des échantillons d’eau en bouteille ont également été analysés à partir de 15 sites de production. Là encore, des traces de polluants ont été détectées : nitrates, aluminium, antimoine et plomb. Comme pour l’eau du robinet, leurs concentrations sont inférieures aux normes réglementaires. Seulement voilà, chaque trace de polluant s’additionne aux autres. On aboutit ainsi à une sorte de cocktails polluants, susceptible d’être dangereux à long terme pour la santé.
On sait bien que les perturbateurs endocriniens par exemple, même à faible dose, peuvent provoquer des effets néfastes à la santé dès lors qu’ils sont associés.
En pratique, sachant que la pollution des nappes phréatiques ne fait qu’augmenter, il est urgent de revoir les normes acceptables en terme de pollution pour l’eau de boisson.
Pour en savoir plus, consultez l’appel des experts autour de David Servan-Schreiber : www.guerir.org.
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