Qualité de l’eau des effluents hospitaliers et têtards fluo
Des enjeux sérieux
En France, les stations d’épuration ne peuvent pas filtrer tous les résidus médicamenteux engendrés par les établissements hospitaliers, qui représentent 10 % du total en eau de surface.
Ces résidus, même en très petites quantités, peuvent avoir des effets sur le développement du cerveau, le métabolisme ou la reproduction.
Le principe est simple : différents types de têtards réagissent suivant le polluant avec lequel ils entrent en contact. « Certains ne réagissent qu'aux polluants impactant les hormones thyroïdiennes, d'autres aux polluants impactant la reproduction ou le développement du cerveau » explique Anne Feraudet, directrice adjointe de Watchfrog.
Ce qui permet de connaître rapidement les polluants contenus dans l’eau et leurs effets sur des organismes vivants.
Vers la commercialisation
La société Watchfrog, qui teste déjà sa station mobile de surveillance des eaux par les têtards dans une station d’épuration francilienne, va bientôt mettre en œuvre sa technique pour tester les effluents du CHSF.
Son objectif est bien sûr le développement et la commercialisation de cette technique batracienne.
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