Enfants et envie de légumes
Bien souvent, les choses se gâtent ensuite.
Les enfants, car ils ont un grand besoin d’énergie, sont spontanément attirés par les aliments qui leur en apportent le plus : pâtes, patates, pain, produits sucrés. C’est normal, physiologique.
Quand le vôtre est rassasié par ces produits, il est aussi normal qu’il n’ait pas vraiment envie de la fondue de poireaux que vous avez mise au menu.
Et si vous l’attablez devant des carottes râpées alors qu’il revient du foot et crève de faim, il est tout à fait logique qu’il torde le nez et réclame des pâtes ou se gave de pain.
Si vous le forcez à manger quand même poireaux ou carottes râpées, il y a de grandes chances qu’il les prenne en grippe.
De là à en déduire que votre enfant n’aime pas les poireaux ou les carottes râpées ou les légumes en général, il y a un pas qu’il ne faut surtout pas franchir !
Il s’agit de les mettre au menu dans le bon timing et de ne pas soulever de conflit.
Il s’agit aussi de veiller à ce que, avant de passer à table, votre cher petit n’a pas eu un flirt poussé avec un paquet de sucreries quelconques et/ou n’a pas descendu une cannette de soda. Faim coupée par cet afflux de sucre, aucune chance pour qu’il s’extasie sur votre tombée d’épinards à l’ail !
Enfants : ont-ils vraiment besoin de légumes ?
Même s’ils ont avant tout un appétit pour les produits riches en énergie, les enfants ont aussi besoin de légumes.
Non seulement à cause des vitamines et des sels minéraux qu’ils apportent, mais aussi et surtout à cause de leurs fibres et de toutes leurs molécules antioxydantes et protectrices.
Faute de suffisamment de légumes, votre enfant, sauf s’il mange vraiment beaucoup de fruits et des céréales complètes, risque fort d’être un constipé permanent. Ce qui risque aussi de le rendre grincheux, de retentir sur sa forme, son état général.
Quant aux antioxydants, il n’est jamais trop tôt pour que son alimentation le protège des cancers, maladies cardiovasculaires et autres saletés du même acabit.
C’est dans la panoplie des légumes que se trouve toute la gamme des différents antioxydants dont la protection ne fait plus aucun doute : elle a été largement démontré par des centaines d’études.
Protéger un enfant de 5,10 ou 15 ans de maladies de « vieux » ne vient pas forcément à l’esprit. Mais si jamais vous devenez une très vieille dame et que vous devez enterrer celui qui est toujours votre bébé car il est mort d’un infarctus à 50 ans, vous regretterez probablement de n’avoir pas su l’en protéger.
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- http://www.eufic.org/article/fr/artid/regime-mediterraneen/
- Antioxydants et anticancéreux Original Research Article
Biofutur, Volume 1999, Issue 186, February 1999, Pages 14-17
Ian Jhonson