Fortes suspicions sur les antennes relais de téléphonie mobile

Des chercheurs de l'Institut National de Sciences Appliquées (INSA) de Lyon montrent à travers une enquêtes que les habitants situés à moins de dix mètres d'une antenne relais de téléphonie mobile souffrent plus fréquemment de fatigue (72%), de troubles du sommeil (57%), de maux de tête (48%), d'un sentiment d'inconfort général (45%), d'irritabilité (23%) et de dépression (27%). Ceux qui habitent un peu plus loin (entre 10 et 50 mètres) se plaignent davantage de troubles du sommeil et de pertes de mémoire. Au-delà de 50 mètres les troubles du sommeil, la fatigue et l'irritabilité arrivent en tête. A partir de 300 mètres d'une antenne, la fréquence des symptômes tend à redevenir proche de la normale. Pour les auteurs, ces résultats devraient entraîner l'application la plus stricte du principe de précaution: aucune installation de ce type d'antenne ne devrait être installée à moins de 300 mètres d'une habitation. Mais en contraste, en l'absence de norme européenne sur ce sujet, quelques 30.000 antennes relais ont déjà été installées dans la plus complète anarchie.