Fuite urinaire chez la femme : symptômes et causes
La fuite urinaire chez la femme : les symptômes
En temps normal, le sphincter joue son rôle de fermeture/ouverture et de retenue de l’urine. Le sphincter est en effet un muscle : il s’ouvre pour permettre à l’urine située dans la vessie de s’écouler par l’urètre. Et il se referme pour bloquer toute miction non désirée. Mais dans certains cas, il ne peut plus jouer son rôle, perd en tonicité et en force. Que ce soit lors de l’effort, à la suite d’un éternuement, lors d’un port de charges, la femme peut perdre sa capacité à garder fermé son sphincter et être sujette à des fuites urinaires plus ou moins abondantes.
De même, il existe des incontinences urinaires par impériosité, c’est-à-dire qu’après des contractions non justifiées de la vessie, la femme ressent une envie irrépressible et urgente d’uriner, même juste pour quelques gouttes. On parle alors de vessie hyperactive. Ainsi, en France, on estime que trois millions de femmes de tous âges souffrent de ce problème d’hygiène intime.
Incontinence par impériosité, incontinence suite à l’effort :
Les causes de l’incontinence varient selon le type d’incontinence. Dans le cas d’incontinence à l’effort, plusieurs facteurs peuvent l’expliquer :
- La grossesse, l’accouchement par voie basse, une intervention obstétrique : le poids du bébé sur les organes génitaux, sur le plancher pelvien lors de la grossesse, les fluctuations hormonales que la grossesse induit, mais également l’étirement des muscles pour permettre le passage du bébé à l’accouchement, provoquent des traumatismes au niveau des sphincters et du périnée.
- L’obésité : le surpoids génère une charge importante, et donc une pression forte sur la vessie, ce qui favorise les fuites urinaires.
- Le tabagisme actif ou passif : la fumée de tabac suscite des quintes de toux, et donc une pression sur les sphincters.
- Certains sports et certaines professions : les sports avec des chocs sur le sol (athlétisme, trampoline, tennis), de même que les métiers avec port de charges, vont augmenter les risques d’incontinence à l’effort.
- La constipation : le fait de devoir pousser fort pour évacuer les selles induit une pression sur l’abdomen et le plancher pelvien (muscles qui soutiennent les organes génitaux, la vessie et l’anus).
- La ménopause : les fluctuations hormonales et notamment la baisse de la production d’œstrogènes vont altérer les tissus du plancher pelvien et diminuer la sensibilité des sphincters.
Les causes de l’incontinence par impériosité sont :
- Des inflammations de la vessie de type cystite.
- Des maladies neurologiques : maladie de Parkinson ou encore sclérose en plaques altèrent le contrôle nerveux de la vessie et du sphincter.
En cas de fuite urinaire, il ne faut pas avoir honte et consulter son médecin pour bénéficier d’un traitement adapté à sa cause.
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