Mycoses vaginales : ce qu’il faut savoir
La mycose vaginale est une infection gynécologique courante. Elle est provoquée principalement par un champignon de la famille des levures : le candida. Dans 90% des cas, il s’agit du candida albicans. Ce dernier est naturellement présent dans la flore vaginale. La mycose se déclare lorsqu’il prolifère en trop grande quantité, en raison d’un déséquilibre de la flore.
Sa prolifération excessive peut avoir plusieurs origines comme des modifications hormonales durant les règles, une acidité vaginale perturbée par une hygiène excessive de la zone intime ou encore à la prise d’antibiotiques. La grossesse est une autre période à risque car en raison d’une hausse importante du taux d'œstrogènes, le vagin se gorge d'un sucre appelé glycogène. Les champignons se nourrissent de cet élément. Ainsi, son abondance favorise leur développement.
Image : candida albicans sous microscope
Crédit : Ytambe wikipedia sous licence CC by-sa 3.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/
Mycoses gynécologiques : les symptômes à surveiller
La mycose vaginale se caractérise par plusieurs symptômes :
- des démangeaisons vulvaires ;
- des pertes blanches épaisses qui ressemblent à du lait caillé ;
- des rougeurs au niveau de la vulve ;
- des sensations de brûlures pendant les mictions ;
- un inconfort, voire des douleurs, pendant les rapports sexuels.
Il est important de consulter un médecin en cas de mycose vaginale, surtout pendant la grossesse, car le bébé peut être contaminé lors de l’accouchement.