L’habitacle des voitures : un haut lieu de pollution
L’intérieur des voitures est plus pollué que l’extérieur
Pour réaliser cette étude, l’air d’une centaine de voitures circulant principalement en ville et sur autoroute a été analysé entre octobre et décembre 2012. Résultat, les revêtements intérieurs dégagent des polluants chimiques, mais on y trouve des concentrations encore plus importantes de polluants biologiques potentiellement allergisants comme des moisissures. Ces moisissures sont essentiellement présentes dans les poussières des sièges et s’infiltrent très certainement via les systèmes de ventilation ou de climatisation, mais sont aussi apportées par les passagers eux-mêmes.
65 % des véhicules dépassent la valeur retrouvée classiquement dans les moquettes.
Pour en revenir aux polluants chimiques émis par les matériaux : 41 % des véhicules dépassent la valeur cible de confort en ce qui concerne les composés organiques volatils et 23 % ont un taux supérieur à la valeur guide concernant le formaldéhyde.
Que retenir en pratique ?
Les passagers d’un véhicule sont exposés à des polluants chimiques et biologiques pouvant avoir un impact sur leur santé, particulièrement chez les personnes les plus à risques (jeunes enfants, femmes enceintes, seniors, malades) et ce d’autant plus que les séjours dans l’habitacle sont durables et fréquents (les routiers et les chauffeurs de taxi sont donc aussi particulièrement concernés, tout comme les Franciliens qui utilisent leur voiture comme mode de transport et qui y passent en moyenne 78 minutes par jour).
Que faire ?
- Aérer, aérer et aérer car la pollution est plus importante à l’intérieur d’une voiture qu’à l’extérieur.
- Nettoyer régulièrement l’habitacle.
- Sans oublier d’aspirer les sièges.
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