Trop peu de personnes sont dépistées
Avant de provoquer une cirrhose ou un cancer du foie, le virus de l'hépatite B peut rester silencieux de longues années. C'est ainsi que sur les 300.000 Français porteurs chroniques du virus de l'hépatite B, 70% l'ignorent. Pire, parmi les 30% qui connaissent leur maladie, seuls 4% sont traités. Or il faut savoir que 10 à 15 ans après la contamination par le virus, le risque d'évolution de la maladie vers une cirrhose est estimé à 20%, et à 4% pour le cancer du foie.
Il est donc essentiel de promouvoir le dépistage (une simple prise de sang suffit). Pour cela, il faut inciter les personnes à risque à réaliser le test et les médecins à proposer systématiquement un dépistage aux sujets à risque qui consultent.
Avec les nouveaux traitements, on peut stopper une hépatite B
Depuis l'arrivée de l'antiviral spécifique (entecavir), on peut stopper une hépatite B. Il n'existe pas de médicament capable d'éradiquer complètement le virus, comme c'est le cas pour l'hépatite C par exemple, mais on peut contrôler le virus et rendre la charge virale quasi indétectable (comme pour le virus du Sida). Le virus ne pouvant plus se répliquer, l'évolution de la maladie est stoppée.
Ce qui signifie également que le traitement et le suivi sont à vie.
Pour le moment, ce médicament est uniquement prescrit à l'hôpital.
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