Peut-il y avoir des complications ?
En général, l’IVG se passe bien. Dans de très rares cas, la patiente peut faire une hémorragie et doit contacter immédiatement son médecin ou l’établissement de santé où l’IVG a été pratiquée. Il lui est aussi demandé de surveiller sa température afin de s’assurer qu’elle ne développe pas une infection.
Dans le cas de l’ IVG chirurgicale, bien qu'il n'existe pas de bénéfice démontré à long terme, il est recommandé de prévenir d'éventuelles complications infectieuses à l'aide d'une antibiothérapie. La prévention de l'incompatibilité Rhésus doit être réalisée chez toutes les femmes Rhésus négatif par l'injection d'une dose de gamma globulines anti-D.
Certaines femmes peuvent fragilisées au moment de l’interruption volontaire de grossesse mais les études scientifiques montrent qu’il n’y a pas de séquelles post-traumatiques à long terme.
Que se passe-t-il après l’IVG ?
Après l’IVG, le médecin ou la sage-femme vérifie que vous avez un moyen contraceptif adaptée à votre situation. A défaut, il sera nécessaire d’envisager une contraception. La pilule peut être prise dès le lendemain de l’intervention, la pose d’un stérilet (dispositif intra-utérin) peut se faire à l’issue de l’IVG chirurgicale ou deux à trois semaines plus tard, lors de l’examen médical de contrôle. Les femmes qui en ressentent le besoin peuvent aussi bénéficier d’une prise en charge psychologique. A noter : en cas d’Ivg médicamenteuse, les sages-femmes peuvent prescrire dorénavant un arrêt de travail de 4 jours, renouvelable une fois.
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