Journée mondiale de lutte contre le paludisme : « des moustiquaires pour la vie »

Paludisme : les moustiquaires un moyens de lutter contre ce fléau

Un jeune enfant en meurt toutes les quarante-cinq secondes en Afrique. Transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique porteur du parasite Plasmodium, le paludisme est une maladie meurtrière qui se manifeste par une forte fièvre, des nausées, des anémies sévères, des troubles métaboliques et parfois un coma. La moitié de la population mondiale est exposée à ce risque. Chaque année, environ 255 millions personnes contractent la maladie et près de 800 000 en meurent. Les pays africains concentrent à eux seuls 90% des cas.

Si aucun vaccin n’existe encore à l’heure actuelle, de nombreux décès pourraient être évités grâce, notamment, à une meilleure prévention. Parmi les moyens de lutter contre le fléau, il existe des moustiquaires imprégnées d’insecticide qui constituent un rempart efficace contre le moustique qui pique à la tombée de la nuit. A moins de cinq dollars l’unité, ces moustiquaires auraient déjà permis de sauver 900.000 vies en dix ans dans les pays où elles ont pu être distribuées.

Tester la sieste sous moustiquaire

A l'initiative du Ministère des Affaires étrangères et Européennes et du partenariat Roll Back Malaria, une installation-exposition s’est tenue du 21 au 25 avril au Jardin du Luxembourg à Paris.

Symboles de la lutte contre le « palu » comme on l’appelle, des moustiquaires, accompagnées de messages sur la maladie, ont été installées pour interpeller les visiteurs. Esthétisme et pédagogie étaient de la partie. Des siestes étaient organisées mais aussi des concerts, des contes, des animations scientifiques et deux expositions « Vaincre le paludisme, un défi pour la recherche » et « Paludisme, un regard sur l’invisible ».