Comment se passe une séance de kinésiologie ?

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“Avant toute chose, je dis souvent qu’il existe autant de séance qu’il existe d’individus. Chaque personne est unique, chaque personne a sa vie, sa vision des choses, ses mots et ses ressentis suivant ses expériences”, précise la praticienne.

La séance débute avec un temps de discussion afin de faire le point sur la demande du client et de définir ce qu’il attend de la séance. “Grâce au test musculaire, nous allons pouvoir identifier l’origine des maux pour ensuite déterminer la technique la plus adaptée afin de libérer le stress enregistré dans la mémoire cellulaire”.

L’équilibration corps/esprit peut se faire par plusieurs méthodestelles que des mouvements musculaires, oculaires, énergétiques, l’EFT (Emotional Freedom Techniques : techniques de liberté émotionnelle, une forme d'acupression permettant de libérer les émotions négatives) ou encore des visualisations. Ces techniques permettent la reprogrammation du corps dans sa globalité (structurelle – émotionnelle – mentale).

La séance dure environ 1 heure. La personne reste habillée, le plus souvent allongée sur une table de massage. En général, une à trois séances suffisent. Pour un travail en profondeur, des rendez-vous supplémentaires peuvent être ajoutés. Toutefois, il est préférable d’espacer d’un mois les séances. “Ce laps de temps est nécessaire. Il donne la possibilité au corps d'intégrer la ré-équilibration qu’on a pu lui apporter”.

Kinésiologie : pour qui ?

Il n’y a pas de contre-indications à cette technique. Elle peut se pratiquer sur :

• les enfants ;
• les adolescents ;
• les adultes ;
• les seniors ;
• les bébés (en présence d’un parent lors de la séance) ;
• les femmes enceintes.

Kinésiologie : attention aux dérives

Malgré les efforts des organismes officiels pour structurer la profession, la kinésiologie n’est pas reconnue par l’ordre des médecins et n’est pas prise en charge par l’assurance-maladie. Néanmoins, certaines mutuelles remboursent les séances.

Toutefois, il faut aussi se montrer prudent lors du choix de son kinésiologue, certaines dérives ont pu être observées au sein de cette profession en cours de structuration. La Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) a signalé dans son rapport du 22 mars 2018 une hausse des signalements de dérives sectaires dans la santé.

Il est primordial ainsi de se rappeler que la kinésiologie accompagne un parcours de soin, mais ne le remplace pas. Si la difficulté traversée s'installe dans le temps, il faut consulter son médecin traitant.