Quelles solutions naturelles contre les infections respiratoires aiguës ?
À côté du thym, de l’eucalyptus, de l’ail et de la propolis, le pélargonium sidoides est l’une des plantes phares contre les infections respiratoires aiguës qui ne nécessitent pas un traitement antibiotique (donc bénignes ne risquant par d’entraîner des complications).
Comment agit le pélargonium ?
Cette plante a la propriété d’empêcher l’adhésion des virus et des bactéries sur les cellules qui composent la muqueuse pulmonaire. Elle s’oppose ainsi au développement des germes. Le pélargonium fluidifie les sécrétions pulmonaires et apaise les irritations des bronches. Cette plante stimule également le système immunitaire, favorisant les défenses de l’organisme face aux agents pathogènes. Ces propriétés sont liées à sa richesse en coumarines, en tanins et en acides galliques, présents dans sa racine.
Certaines études n’ont apporté que de faibles qualités de preuves, mais quelques autres essais scientifiques ont démontré l’efficacité de cette plante (sous forme d’extrait standardisé EPs7630) contre la bronchite aiguë, avec diminution des symptômes : toux, expectorations, extinction de voix, maux de tête, fatigue, fièvre, sifflement des bronches.
Comment utiliser le pélargonium ?
C’est la racine du pélargonium que l’on utilise. On en trouve sous forme d’extrait végétal, de teinture mère (gouttes), de spray, de gélules ou de comprimés. Pour la podologie, il convient de respecter les conseils du fabricant.
Pour la teinture mère, on recommande :
- Chez l’adulte : 20 à 30 gouttes par jour ou 10 à 20 gouttes par jour en prévention pendant plus d’une semaine.
- Chez l’enfant de 6 à 12 ans : 5 à 10 gouttes 3 fois par jour.
- Chez l’enfant à partir de 6 mois jusqu’à 6 ans : 5 à 10 gouttes 3 fois par jour.
Quelles précautions ?
Quasiment dénué d’effets secondaires et bien toléré, le pélargonium est indiqué chez l’adulte mais également chez l’enfant. En revanche, par mesure de précaution, il est contre-indiqué chez les femmes enceintes, qui allaitent, les nourrissons, les très jeunes enfants de moins de 6 mois, en cas de troubles cardiaques, rénaux, du foie, de la coagulation ou d’hypertension. Au moindre doute, il faut donc demander l’avis de son médecin.
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