Nocivité des acides gras trans
Au milieu des années 1990, on a commencé de découvrir la nocivité de ces acides gras trans. Ils se comportent comme des acides gras saturés et ont les mêmes effets : ils augmentent les LDL (le "mauvais" cholestérol), diminuent les HDL (le "bon" cholestérol). Ainsi, les acides gras trans accroissent considérablement le risque de maladie cardiovasculaire, même absorbés en faibles doses. Les acides gras trans favoriseraient aussi la survenue du cancer du sein. Enfin, ils perturberaient sérieusement la transformation des acides gras essentiels en Omega 3. Ce dernier méfait fait encore l'objet d'intensives recherches et ne s'exercerait qu'avec de grosses doses d'acides gras trans. Comme ces foutus trans sont partout dans l'alimentation industrielle, tout le monde en a absorbé, et dans certains pays continuent d'en absorber de grosses doses. D'autant plus que pendant des décennies, on a prôné que les acides gras insaturés étaient bons pour la santé !
Chasse aux acides gras trans
En France et en 2005, l'AFSSA a incité les industriels à diminuer les trans dans leurs produits en fixant une teneur maximale de 1 g pour 100 g de produit. Tous ne sont pas encore à cette norme.Un projet de règlement européen de l'étiquetage est à l'étude.En Amérique du Nord, la chasse aux trans est assez féroce depuis 2005, le Gouverneur de Californie allant jusqu'à les interdire totalement, en juillet 2008.L'indication d'acides gras trans n'est pas encore obligatoire sur les étiquettes. Mais on peut les détecter lorsqu'on lit la mention "huile partiellement hydrogénée". Pour limiter sa consommation d'acides gras trans, on peut aussi restreindre les fritures et changer l'huile très souvent.
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