Maladie d'Alzheimer : que faire quand le malade déambule ?
De quoi s'agit-il ?
L'errance est un problème particulièrement fréquent dans la maladie d'Alzheimer, mais existe aussi dans certains autres types de démences. Que la déambulation soit motivée par un but ou non, elle concerne 65% des malades hébergés en institution et 36% des patients vivant à leur domicile.
La perte des fonctions intellectuelles est responsable d'une multitude de disfonctionnements. Le sens de l'orientation dans le temps et dans l'espace est touché immanquablement au fur et à mesure que la maladie progresse : la « boussole » flanche. L'ennui, c'est que le poste de pilotage est très perturbé lui aussi… Le désir de se déplacer est alors motivé par des impulsions (rendre visite à un proche, sentiment d'insécurité, ennui…), souvent inconnues de l'entourage et régulièrement oubliées par le malade lui-même.
La menace est alors élevée de s'égarer (parfois à deux pas de sa maison), ou de se retrouver en situation inadéquate : sortir sans être vêtu correctement, faire ses courses à minuit, etc.
Quels sont les risques ?
Les chutes, les « fugues »… Probables dans un environnement habituel, elles deviennent presque incontournables lors de la perte des repères familiers du malade. Ainsi, des vacances ou une hospitalisation, perturbent et surtout angoissent. Et comme l'angoisse aggrave beaucoup la déambulation, elle potentialise encore les risques.
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