Malaise Vagal : les gestes à adopter quand ça arrive
Le malaise vagal se fait sentir avant de se produire : on éprouve tout à coup des bouffées de chaleur, une vision trouble, des acouphènes, des sueurs, une faiblesse musculaire…
Pourquoi fait-on un malaise vagal ?
Le malaise vagal est la forme la plus commune de la syncope. Ce trouble qui peut se solder par une perte de connaissance de quelques secondes, est lié à une activité excessive du nerf vague. Ce nerf crânien “surmené” - qui fait partie du système parasympathique - provoque le ralentissement du rythme cardiaque et est liée à une chute de tension artérielle. La syncope est généralement causée par la privation d’oxygène dans le cerveau suite à la réduction du flux sanguin dans les artères cérébrales.
La suractivation du nerf vague peut avoir plusieurs origines comme les émotions fortes, l’anxiété, un effort intense ou même une douleur vive (sciatiques par exemple). La déshydratation, la station debout prolongée, une atmosphère confinée comme un métro bondé l’été peuvent aussi favoriser la survenue du trouble. Les personnes qui ont une tension basse à 10, des règles abondantes ont encore une fatigue importante doivent aussi se méfier.
Il existe trois types de malaise vagal :
- le malaise sans perte de connaissance : le patient a des vertiges, des difficultés respiratoires, une sensation d’angoisse, des palpitations en revanche il ne s’évanouit pas.
- le malaise lipothymique : en plus de la sensation de malaise, la personne devient pâle et dit avoir un voile noir devant les yeux. Ses jambes flanchent et éventuellement conduisent à une petite chute. Par contre, elle garde ses esprits.
- la syncope : il s’agit d’un malaise vagal si se termine avec une perte de connaissance généralement brève.
Syncope : les personnes à risque ?
Certains profils sont plus susceptibles de souffrir d’un malaise vagal et de “tomber dans les pommes” que d’autres. Les experts remarquent que les femmes sont plus nombreuses à en souffrir ainsi que les personnes âgées et les épileptiques. De plus, des pathologies comme l’hypertension artérielle et le diabète peuvent perturber la vascularisation cérébrale. Ces malades ont alors aussi plus de risques de souffrir d’une syncope.
Malaise vagale : quand s’inquiéter ?
S’il n’est pas forcément inquiétant, le malaise vagal ne doit pas être pris à la légère. Il est important d’en parler à son médecin car il peut entre autres cacher un problème cardiaque.
Ce trouble peut aussi vous conduire aux urgences. En effet, la pathologie représente 1,21% des admissions, selon la seule étude française menée sur ce sujet reprise par la Haute Autorité de la santé. 58% des malades sont hospitalisés, avec une prédominance de seniors. Dans plus de 7 cas sur 10, les médecins parviennent à trouver l’origine de la syncope.
Les raisons des séjours à l’hôpital sont la recherche de l’origine du trouble mais également les blessures causées lors des pertes de connaissance et des chutes.
Dès l’apparition des symptômes du malaise vagale, il est important d'adopter les gestes présentés dans les pages suivantes afin de ne prévenir la syncope et ses conséquences.
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