Maux de tête rebelles, les bonnes questions à se poser

Lorsque les maux de tête -migraines et céphalées- s’installent, entêtants, et que la prise d’antidouleurs n’y fait plus rien, il est temps d’agir. Comment retrouver une qualité de vie ? Les conseils du Pr Lanteri-Minet, chef de service du Département d’Evaluation et Traitement de la Douleur au CHU de Nice.
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Est-ce vraiment une simple céphalée ?

Parfois, l’on croit traiter une simple céphalée dite « de tension » alors qu’en réalité il s’agit d’une authentique migraine. D’où les échecs pour les soulager. Alors que ces dernières sont contrôlées avec des moyens simples comme du paracétamol, de l’aspirine voire des anti-inflammatoires, en revanche la crise migraineuse justifie souvent des traitements spécifiques. Il en existe sept, appelés « triptans ». Si l’un n’est pas efficace, il faut tous les essayer.

Les symptômes d’une crise de migraine s’opposent à ceux d’une céphalée de tension : elle est aigüe, pulsatile (pulsations en rythme), touche plus volontiers un seul côté de la tête, son intensité est modérée à sévère, est augmentée par l’effort physique, s’accompagne d’une gêne à la lumière, au bruit, aux odeurs avec des nausées voire des vomissements.

Quels sont les facteurs déclenchants ?

Tout est dans la régularité ! Toute perturbation dans la vie quotidienne joue sur la survenue des crises de migraine. Chacun devrait identifier ses propres facteurs déclenchants en vue de limiter les crises. Les variations émotionnelles (stress, grande joie), perturbant le rythme de vie vis-à-vis du travail ou de l’activité physique (surmenage, relâchement du week-end) ou le volume de sommeil sont à éviter au maximum.

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Source : D'après un entretien avec le Pr Lanteri-Minet, chef de service du Département d’Evaluation et Traitement de la Douleur au CHU de Nice.