Mon enfant dort mal...

" Mon enfant dort mal ". C'est une phrase que les parents d'enfants très jeunes prononcent souvent. Mais en réalité, une partie de ces supposées difficultés de sommeil est due au fait que les parents voudraient que leur enfant dorme comme un adulte. Or la maturité qui permet de s'endormir facilement, de dormir d'une traite et de se lever de bonne humeur n'est pas donnée à la naissance. Elle se construit progressivement.
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Les difficultés de sommeil : gênantes mais non inquiétantes

Ce qui peut gêner les parents, c'est que leur enfant les empêche de dormir ! Et il est vrai que quand un enfant vous réveille régulièrement la nuit pendant plusieurs années, il y a de quoi se sentir épuisé. Ce n'est pas parce que le trouble n'est pas médicalement grave qu'il ne faut pas le prendre en main.Parfois, les parents ont un mode de vie peu adapté au rythme de leur enfant et à ses besoins en sommeil. Ils le couchent à une heure où lui n'a pas sommeil et le réveillent quand il voudrait dormir par exemple. Une des premières mesures est donc de faire son possible pour s'adapter à l'enfant. Si en plus, les parents s'angoissent à l'heure du coucher, ils pérennisent la difficulté. Et puis, le sommeil de l'enfant peut être perturbé par son environnement : atmosphère où il a trop chaud ou trop froid, air trop sec, bruits extérieurs... Il est bon de chercher à lui procurer de bonnes conditions pour s'endormir et récupérer sereinement. Lui proposer un temps calme avant de le mettre au lit est aussi très bénéfique car des activités excitantes qui le mettent dans un état d'éveil et de tension sont très défavorables à l'endormissement.

Peur du noir, cauchemars

La peur du noir est très fréquente chez les enfants, et il est bon de la prendre en compte, car un enfant passe souvent par des phases de sommeil très léger, voire de réveil nocturne. S'il se sent bien à ce moment, il se rendort tranquillement. C'est pourquoi laisser une toute petite veilleuse l'aide à se retourner dans les bras de Morphée. Ici, le doudou peut être très utile pour le rassurer au lieu de le laisser appeler ses parents. L'objet transitionnel prend toute sa place et c'est d'ailleurs important qu'il apprenne seul à se sentir en confiance et en sécurité, sachant que ses parents sont tout près. Les terreurs nocturnes, cauchemars peuvent être le signe d'angoisses plus profondes. C'est pourquoi il faut en parler pour les faire diminuer. Mais ces signes sont parfois simplement la manière de « digérer » les événements excitants, stimulants de la journée. C'est seulement quand ces cauchemars ont une répercussion dans la journée qu'il faut s'en préoccuper et peut-être décider d'emmener l'enfant voir un psy pour en parler.

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