Pourquoi ne faut-il pas arracher l'ongle complètement ni le jeter ?
Si on laisse la phalange découverte (sans ongle), il existe un risque d'inflammation de l'os sous jacent. Quant à la cicatrisation, elle sera particulièrement longue. Enfin, le lit unguéal sera altéré ce qui fait que l'ongle repoussera de façon rudimentaire, avec au final un doigt inesthétique, déformé et douloureux. En revanche, si l'ongle est préservé, il sera replacé. On préserve ainsi les tissus de la phalange et l'ongle pourra repousser normalement.
Lorsque l'ongle est partiellement arraché, il est possible de faire des points de suture au niveau de l'ongle.
S'il a été totalement arraché, avant de le remettre en place, les parties lésées sont ôtées, les tissus suturés si nécessaire et l'ongle est retaillé aux nouvelles dimensions du lit unguéal. Il est maintenu en place à l'aide de deux fils. Il est parfois utile de percer l'ongle en prévention de la constitution d'un hématome sous unguéal. On retire généralement les fils une dizaine de jours plus tard. Cet ongle préservé et repositionné peut ensuite tomber de lui-même, repoussé par un nouvel ongle.
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