Les ongles artificiels : revue détaillée des risques et dangers

Les faux ongles : les 4 techniques de pose
- La résine auto-durcisseuse : technique dite des « ongles sculptés », dont la dépose passe par l’immersion dans un solvant (acétone).
- Le gel durcissant sous ultraviolets (UV) : technique pour allonger l’ongle naturel, dont la dépose nécessite un limage soigneux (pas question de gratter ni d’arracher soi-même les faux ongles).
À côté de ces deux techniques principalement utilisées à l’heure actuelle, citons :
- La capsule en matière plastique, qui n’est plus guère employée : après fixation sur tout l’ongle, elle est limée pour être ajustée à la longue désirée.
- Les morceaux de tissus de fibres de verre, peu utilisés car plus onéreux : ils sont directement collés sur l’ongle naturel ou sur une capsule.
Quelle que soit la technique, l’Ansm recommande vivement de s’adresser à un professionnel* tant pour la pose que pour la dépose, afin d’être sûr que les produits soient bien appliqués à la stricte limite de l’ongle et des cuticules (sans les recouvrir), et que le limage ne soit pas trop agressif (en cas de dépose de faux ongles en gel). À défaut, ces deux phases risquent de fragiliser les ongles et d’entrainer un décollement de l’ongle naturel.
Les autorités mettent en garde contre deux autres risques :
- Les allergies au gel, à la colle ou à la résine, se traduisant par « un eczéma autour des ongles (rougeurs avec démangeaisons ou sensations de brûlure) et/ou sur le visage (surtout les paupières) ou par un décollement de l’ongle naturel. »
- Les infections de l’ongle, se traduisant à la dépose par une coloration jaune ou verdâtre des ongles naturels et une inflammation locale, le plus souvent liée à une mycose.
5 conseils pour limiter les risques
En cas d’anomalie, faire ôter les faux ongles par un professionnel et consulter son médecin traitant ou un dermatologue.