En lien avec les expositions aigues
Les perturbateurs endocriniens ont une particularité : ils sont capables de mimer l’action de nos hormones. Dans le passé, l’histoire a montré que des personnes ayant subi une exposition aigüe à la dioxine, aux métaux lourds, aux pesticides organochlorés ou aux polluants organiques persistants ont développé des années plus tard un diabète de type 2. C’est le cas des soldats américains ayant répandu l’agent Orange au Vietnam, des adolescentes exposées à la dioxine lors de l’accident de Sévéso en Italie… Est-ce pareil pour les expositions à faible doses ?
Les preuves s’accumulent
Des travaux commencés aux Etats-Unis dans les années 2000 montrent une association entre le taux de bisphénol A (que l’on trouve notamment dans les contenants alimentaires comme les cannettes et les boites de conserves) et de phtalates (emballages alimentaires en plastique) retrouvé dans les urines d’infirmières depuis plus de dix ans et le diabète. Une étude hollandaise sur des personnes de 60 à 70 ans confirme ce lien. « A chaque fois, la corrélation et plus forte en cas d’obésité », précise le Dr Fénichel.
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