Les perturbateurs endocriniens se cachent aussi dans les fraises
Les fraises de France et d’Espagne contiennent des pesticides
Selon l’enquête de l’ONG française Générations futures visant à montrer l’omniprésence dans notre environnement des perturbateurs endocriniens, la quasi-totalité des fraises en contiennent. Rappelons que les perturbateurs endocriniens, dont font partie les pesticides, sont des substances chimiques potentiellement toxiques avec notamment des répercussions sur le développement du fœtus et des jeunes enfants.
Sur 49 échantillons analysés, 92% contenaient un ou des résidus de pesticides. Au total, 37 molécules différentes dont 8 perturbateurs endocriniens différents ont été retrouvées dans les fruits analysés, mais dans la très grande majorité des cas à des taux qui restent conformes à la norme.
Certains de ces pesticides sont interdits depuis longtemps
Plus inquiétant, des résidus de pesticides interdits depuis 6 à 8 ans en France et en Espagne ont été retrouvés dans 4 des échantillons. Enfin d’autres pesticides autorisés mais pas sur la fraise ont été décelés dans 5 échantillons.Certes les taux individuels autorisés ne sont pas dépassés, mais en ce qui concerne les perturbateurs endocriniens, même des doses autorisées très faibles peuvent être toxiques.
Par ailleurs, la présence de pesticides interdits en Europe dans 18 % des fraises testées est inacceptable et souligne les difficultés qu’a la nature à éliminer de substances chimiques, d’où l’urgence d’agir rapidement…
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