- 1 - Un problème si fréquent qu'on en finit même par en oublier les répercussions
- 2 - Comment se passe une miction normale ?
- 3 - Le vieillissement à lui seul ne provoque pas d'incontinence urinaire !
- 4 - De quel type d'incontinence souffrez-vous ?
- 5 - Fuites urinaires : comment traiter ?
- 6 - En parler à son médecin, c'est déjà une solution…Une analyse fine de la situation est la clef d'une solution adaptée. On ne peut concevoir de tout régler sans avoir reconstitué l'historique des troubles et effectué un examen clinique complet, y compris gynécologique. RééduquerLes thérapies comportementales sont de véritables séances de musculation du périnée dirigées par un kinésithérapeute. Ces techniques sont extrêmement efficaces pour beaucoup de femmes. Dans l'ensemble, elles permettent de prendre conscience, puis de renforcer les contractions volontaires que l'on peut faire au niveau du périnée.Prendre les bons médicamentsUtilisés seuls ou associés aux thérapies comportementales, les remèdes choisis par le médecin dépendront du type d'incontinence. Le diagnostic doit donc être précis, et le suivi rapproché, car certains effets indésirables peuvent être gênants. Prendre les bons médicaments, c'est aussi tenter d'éliminer ceux qui peuvent perturber le bon fonctionnement de la vessie, ce qui n'est pas toujours facile (somnifères, diurétiques, etc.). Parfois le simple fait de diagnostiquer puis de traiter une infection urinaire permettra de faire rentrer les choses dans l'ordre !Il faut remarquer aussi que le traitement hormonal substitutif, y compris par voie vaginale, peut contribuer à prévenir, voire à résoudre, un certain nombre de situations.Opérer
- 7 - Quelques conseils
Le vieillissement à lui seul ne provoque pas d'incontinence urinaire !
Il faut lutter contre cette idée que passé 50 ans, il est « normal » d'avoir des fuites.
Bien sûr, le temps favorise l'apparition de certains dysfonctionnements, mais ça ne suffit jamais à justifier l'incontinence.
- Avec l'âge pourtant, la capacité de la vessie se réduit, les contractions involontaires augmentent.
- Chez la femme ménopausée, le manque d'œstrogènes peut provoquer des inflammations vaginales ou urétrales responsables de mictions impérieuses ou de douleurs.
- Les antécédents d'accouchements (suivis parfois de « descente de l'utérus ») ou d'interventions chirurgicales au niveau du bas-ventre peuvent perturber la répartition des pressions dans le périnée et expliquer des incontinences urinaires d'effort.
- D'autres facteurs favorisant l'installation de l'incontinence urinaire : les troubles de la marche, la diminution des fonctions cérébrales, certaines maladies comme le diabète sucré ou l'insuffisance cardiaque, et certains médicaments.
De quel type d'incontinence souffrez-vous ?
Si l'on enlève les problèmes liés à la dépendance physique ou mentale (problème de déplacement vers les toilettes, oublis), il existe trois types de troubles, parfois associés.
L'instabilité vésicale ou par impériosité
C'est « l'urgence mictionnelle » : la vessie se contracte de façon involontaire, entraînant soit des fuites imprévisibles, soit des envies contrôlées mais impérieuses et nombreuses, surtout la nuit.
Les émotions, le stress, le froid, le rire, les bruits d'eau peuvent amplifier ce phénomène.
L'incontinence d'effort
Les pertes d'urine sont inopinées, brèves, sans envie particulière. Le nombre des mictions quotidiennes est normal.
Les pertes surviennent au cours d'effort provoquant une pression dans le bas-ventre, comme lors des changements de position (assise à debout), de la marche, de l'éternuement, de la toux, du rire, du sport.
A savoir :
On parle d'incontinence mixte lorsque les deux types d’incontinence ci-dessus (d’effort et par impériosité) sont représentés (environ 30 % des cas).
La miction par regorgement
Se traduit par la vidange périodique de la vessie, involontaire et sans besoin.
La vessie ne se contracte plus, ou l'écoulement urinaire normal est empêché (fibrome par exemple).
De ce fait, l'urine « déborde » quand la vessie est trop pleine.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.