Pilule et risque cardiovasculaire
A long terme, la pilule augmente le risque cardiovasculaire. Ce risque est particulièrement présent pour les fumeuses de plus de 35 ans, les plus de 40 ans, ou les patientes qui présentent d'autres facteurs de risque cardiovasculaire comme une hypertension artérielle ou un excès de cholestérol. La pilule augmente également le risque de thrombose veineuse: elle est donc contre-indiquée en cas d'antécédents personnels de phlébite ou d'embolie pulmonaire. Rappelons que ce sont les oestrogènes contenus dans les pilules oestro-progestatives qui accroissent ces risques. Les stérilets hormonaux (qui diffusent des progestatifs) ou la mini-pilule (qui contient uniquement des progestatifs) ne sont donc pas en cause.
Pilule et cancer
Par ailleurs, on sait depuis longtemps que la pilule accroît légèrement le risque de cancer du sein et le risque du cancer du col de l'utérus. En revanche, il diminue le risque de cancer de l'ovaire, du cancer de l'endomètre et du cancer du côlon. Actuellement, l'ensemble des études parues permet de dire que, tous cancers confondus, les femmes qui prennent la pilule ne sont pas plus à risque que les autres. Le risque cancéreux global serait même diminué de 3 à 12%.
Il est néamoins conseillé de vous faire suivre tous les ans par votre gynécologue ou votre médecin de famille tant que vous prenez la pilule et à partir de 4 ans après avoir arrêté.
Votre sur-risque de cancer de sein et du col de l’utérus serait alors pris en compte par un dépistage sur mesure.
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