Des produits toxiques dans nos vêtements
Deux tiers des vêtements testés sont concernés
Ont été analysés un total de 78 vêtements, achetés dans 18 Etats différents, fabriqués dans 13 pays pays différents et issus de 15 marques mondiales des plus connues (Adidas®, Abercrombie & Finch®, Calvin Klein®, Converse®, G-Star Raw®, Gap®, H&M®, Kappa®, Lacoste®, Li-Ning®, Nike®, Puma®, Ralph Lauren®, Uniqlo®, Youngor®).
Résultats, des éthoxylates de nonylphénol (NPE) ont été détectés dans les deux tiers des vêtements testés (dans 52 vêtements de prêt-à-porter sur 78), vendus par 14 des 15 marques testées et fabriqués dans 12 des 13 pays où ils ont été fabriqués.
Or les NPE sont des substances dangereuses. Ce sont des perturbateurs endocriniens aux effets cancérigènes et sur la reproduction, dont l’emploi et la mise sur le marché sont par ailleurs interdits depuis plus de 6 ans dans le traitement des textiles et du cuir, tout comme dans la fabrication des produits cosmétiques, d’hygiène corporelle, dans les pesticides, etc. (directive 2003/53/CE du 18 juin appliquée au 17 janvier 2005).
Quels sont les risques pour la santé de cette pollution vestimentaire ?
Les niveaux relevés dans les vêtements sont faibles et ne semblent pas avoir de conséquences pour ceux qui les portent, à ceci près que les NPE se retrouvent progressivement dans l’eau et s’accumulent dans les eaux souterraines. À la longue, les rejets de NPE doivent être considérables.
Greenpeace en appellel à nouveau aux fabricants de ne plus utiliser de tels produits dans les vêtements, quel que soit le pays de fabrication, et quelle que soit la destination des vêtements.
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