Psychotropes : 2 à 4 fois plus de chutes
De nombreuses études ont examiné le rapport entre la consommation de médicaments du système nerveux (psychotropes) et le risque de chute. Toutes les études concordent: à partir de l'âge de 60 à 65 ans, utiliser des somnifères, des tranquillisants ou des antidépresseurs multiplie par 2 à 4 le risque de chute. Le risque varie selon les études, mais aussi avec le type et surtout le nombre de médicaments.
Ces chutes ne sont pas toutes sans gravité: plusieurs études ont montré que chez les personnes de 65 ans ou plus, la consommation de psychotropes augmente le risque de fracture du col du fémur, qui peut parfois être doublé. Or les fractures du col du fémur représentent elles-mêmes un risque important, et représentent sans aucun doute un problème de santé publique. Que conclure? Chaque fois que possible, évitons de consommer des psychotropes. Chez les personnes de plus de 60 à 65 ans, en particulier, les tranquillisants et les somnifères entraînent une tolérance et une dépendance, tout en augmentant le risque de chutes, mais aussi de troubles de la mémoire et de désorientation ou de confusion mentale. Leur emploi devrait être limité à de faibles doses prises pendant de courtes périodes de temps. Il existe d'autres moyens d'améliorer son sommeil, qui font courir moins de risques.
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