Les chutes : ces grands chocs !
- 1 - La chute n'est pas un événement normal, même pour une personne âgée
- 2 - Que faire quand on a chuté pour la première fois ?
- 3 - Les conséquences des chutes ne sont pas négligeables et sont de plusieurs types
- 4 - Comment prévenir les chutes : 10 conseils pour échapper à l'accident
- 5 - Après la première chute, il est essentiel de prévenir une récidive
La chute n'est pas un événement normal, même pour une personne âgée
Elle est souvent provoquée par la combinaison de plusieurs facteurs, qui sont autant de pistes de prévention.
Les facteurs liés à la personne : trouble de l'équilibre, de la marche, diminution de la force musculaire, troubles de la vision, altération des fonctions cérébrales, troubles du sommeil, situation de stress et d'isolement, prise de certains médicaments (surtout les tranquillisants et les antihypertenseurs), etc., mais aussi toute situation relevant d'une maladie, en particulier cardiovasculaire et neurologique.
Les facteurs liés à l'environnement de la personne : planchers inégaux, tapis usés aux coins retournés, objets qui traînent, sols glissants ou humides (salle de bains), animaux domestiques, mauvais éclairage, etc.
Il va de soi que lorsqu'on multiplie les risques, comme un trouble de l'équilibre (inhérent au vieillissement), un mauvais éclairage et des troubles visuels, il tient du miracle qu'il n'y ait pas d'accident !
Que faire quand on a chuté pour la première fois ?
Le risque absolu est de banaliser, ou de minimiser un événement que l'on considère sans signification.
Plus que jamais, il faut en parler à son médecin, parce que la chute n'est pas un diagnostic, mais un symptôme. Le praticien se renseignera longuement sur les circonstances, les facteurs déclenchants, sur la survenue ou non de vertiges, sur le type de médicament utilisé, etc.
Il procèdera ensuite à un examen physique : mesure de la pression artérielle et du pouls en position couchée puis debout, auscultation cardiaque, examen neurologique complet, et parfois une prise de sang.
Ce n'est que lorsqu'il y a récidive de chutes sans cause retrouvé, qu'il faut pousser le bilan.
Quand la perte d'autonomie est progressive, l'hospitalisation s'impose.
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