Quel est votre type d’incontinence : par impériosité, effort ou mixte ?
- 1 - Comment en faire le diagnostic ?
- 2 - ExamensL’examen clinique permet d’authentifier la fuite qui survient lorsque l’on demande aux patientes de tousser. Enfin il peut également être utile de réaliser un examen urodynamique (mesure de pression dans la vessie à l’aide d’une sonde) qui recherchera quant à lui des contractions involontaires de la vessie. L’incontinence peut également être une combinaison de ces deux mécanismes : on parle alors d’incontinence urinaire mixte.L'incontinence urinaire par impériosité : des causes aux traitementsLe traitement est radicalement différent en fonction du type d’incontinence.Besoin irrépressible d'urinerL'incontinence urinaire par impériosité, est caractérisée par des « urgences » avec un besoin irrépressible d’uriner entraînant des fuites urinaires le plus souvent sans facteur déclenchant de jour comme de nuit, sans lien avec les efforts. Il peut exister certains facteurs favorisant ces fuites comme le contact de l’eau ou du froid. Les impériosités sont entraînées par des contractions involontaires, non contrôlables de la vessie.Causes multiplesLes causes de l'incontinence urinaire par impériosité peuvent être neurologiques, irritatives (infection urinaire, corps étranger, inflammation de la muqueuse, polypes de vessie) ou encore sans cause retrouvée.Sang dans les urines ou brûluresLa présence de sang dans les urines ou de brûlures lors de la miction sont également des signes pouvant accompagner cette incontinence et révélateurs d’autres pathologies (infections urinaires, polypes de vessie) nécessitant un traitement spécifique.Quels traitements ?Médicaments, neuromodulation, injection de toxine botulique...L’incontinence par impériosité se traite dans un premier temps par les médicaments : les anticholinergiques. Ces médicaments agissent en « paralysant » le muscle de la vessie et ainsi empêchent les contractions involontaires de la vessie.Une autre possibilité de traitement est la neuromodulation. Il s’agit de l’implantation d’une électrode sous la peau, qui est branchée à un petit boitier et qui va stimuler une racine nerveuse au niveau du sacrum. Ceci entraîne dans 60% des cas environ une disparition des fuites impérieuses.Enfin un autre traitement disponible est l’injection de toxine botulique dans la vessie. La toxine agit en paralysant directement le muscle vésical, et ainsi supprime les fuites. Mais il s’agit d’un traitement lourd et contraignant, puisque il impose de se sonder pour aller uriner. Il reste pour l’instant réservé aux patientes ayant une maladie neurologique.L'incontinence urinaire d'effortL'incontinence urinaire d'effort est caractérisée par une fuite involontaire, le plus souvent pendant la journée sans aucune sensation de besoin d'uriner et qui survient lors d'efforts. L’incontinence d’effort est secondaire d’une part à l’altération du sphincter de la vessie (le muscle responsable de la fermeture de l’urètre) et d’autre part à un relâchement des tissus de soutien de l’urètre. C'est l'augmentation de la pression abdominale durant un effort, comme par exemple la toux, le soulèvement d'une charge ou de toute autre activité physique qui entraîne une fuite d'urines.Les traitements de l'incontinence urinaire d'efforts : rééducation, chirurgie...
- 3 - L’incontinence urinaire mixte
- 4 - Comment prévenir les incontinences urinaires ?
- 5 - Que se passe-t-il si l’on ne fait rien ?
Comment en faire le diagnostic ?
La différence entre le type d’incontinence se fait essentiellement à l’interrogatoire : la circonstance de survenue de la fuite permet de distinguer les deux types d’incontinence :
- soit elle survient lors des efforts (toux, activité physique, rires, …) pour l’incontinence urinaire d’effort,
- soit elle survient sans facteur déclenchant, y compris la nuit pour l’incontinence par impériosité.
ExamensL’examen clinique permet d’authentifier la fuite qui survient lorsque l’on demande aux patientes de tousser. Enfin il peut également être utile de réaliser un examen urodynamique (mesure de pression dans la vessie à l’aide d’une sonde) qui recherchera quant à lui des contractions involontaires de la vessie. L’incontinence peut également être une combinaison de ces deux mécanismes : on parle alors d’incontinence urinaire mixte.L'incontinence urinaire par impériosité : des causes aux traitementsLe traitement est radicalement différent en fonction du type d’incontinence.Besoin irrépressible d'urinerL'incontinence urinaire par impériosité, est caractérisée par des « urgences » avec un besoin irrépressible d’uriner entraînant des fuites urinaires le plus souvent sans facteur déclenchant de jour comme de nuit, sans lien avec les efforts. Il peut exister certains facteurs favorisant ces fuites comme le contact de l’eau ou du froid. Les impériosités sont entraînées par des contractions involontaires, non contrôlables de la vessie.Causes multiplesLes causes de l'incontinence urinaire par impériosité peuvent être neurologiques, irritatives (infection urinaire, corps étranger, inflammation de la muqueuse, polypes de vessie) ou encore sans cause retrouvée.Sang dans les urines ou brûluresLa présence de sang dans les urines ou de brûlures lors de la miction sont également des signes pouvant accompagner cette incontinence et révélateurs d’autres pathologies (infections urinaires, polypes de vessie) nécessitant un traitement spécifique.Quels traitements ?Médicaments, neuromodulation, injection de toxine botulique...L’incontinence par impériosité se traite dans un premier temps par les médicaments : les anticholinergiques. Ces médicaments agissent en « paralysant » le muscle de la vessie et ainsi empêchent les contractions involontaires de la vessie.Une autre possibilité de traitement est la neuromodulation. Il s’agit de l’implantation d’une électrode sous la peau, qui est branchée à un petit boitier et qui va stimuler une racine nerveuse au niveau du sacrum. Ceci entraîne dans 60% des cas environ une disparition des fuites impérieuses.Enfin un autre traitement disponible est l’injection de toxine botulique dans la vessie. La toxine agit en paralysant directement le muscle vésical, et ainsi supprime les fuites. Mais il s’agit d’un traitement lourd et contraignant, puisque il impose de se sonder pour aller uriner. Il reste pour l’instant réservé aux patientes ayant une maladie neurologique.L'incontinence urinaire d'effortL'incontinence urinaire d'effort est caractérisée par une fuite involontaire, le plus souvent pendant la journée sans aucune sensation de besoin d'uriner et qui survient lors d'efforts. L’incontinence d’effort est secondaire d’une part à l’altération du sphincter de la vessie (le muscle responsable de la fermeture de l’urètre) et d’autre part à un relâchement des tissus de soutien de l’urètre. C'est l'augmentation de la pression abdominale durant un effort, comme par exemple la toux, le soulèvement d'une charge ou de toute autre activité physique qui entraîne une fuite d'urines.Les traitements de l'incontinence urinaire d'efforts : rééducation, chirurgie...
L’incontinence urinaire d’effort se traite par la rééducation et en cas d’échec par la mise en place d’une bandelette sous urétrale. La rééducation périnéale (avec un kinésithérapeute) consiste en une série d’exercices spécifiques qui renforcent les muscles du périnée, et ainsi améliorent les fuites.
En cas d’échec ces fuites seront traitées par une intervention chirurgicale qui consiste à plaquer sur l’urètre une bandelette synthétique permettant la suppression des fuites à l’effort dans 90 % des cas environ.
Il est important de consulter très rapidement dans le cas de l’incontinence urinaire d’effort car celle-ci peut perturber l’activité physique, qui est essentielle pour rester en bonne santé et ne doit en aucun cas être arrêtée.
L’incontinence urinaire mixte
Elle combine les différents symptômes avec des fuites à l’effort et par urgence. Le traitement vise dans un premier temps à soigner les symptômes impérieux (par les anticholinergiques) puis en cas d’amélioration à traiter la composante a l’effort (par une bandelette sous urétrale).
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