Quels examens ?
Il n’existe pas d’examen spécifique permettant d’établir le diagnostic. C’est pourquoi celui-ci est souvent long à poser. Il repose sur la clinique et la constatation des symptômes, l’élimination d’autres maladies pouvant aboutir à des signes similaires et sur l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) qui permet de localiser les zones lésionnelles au niveau du cerveau et de la moelle épinière. Les images ne sont pas spécifiques de la sclérose en plaques et peuvent se retrouver dans d'autres maladies neurologiques , mais confrontées à l'histoire de la maladie et à l'examen du patient, elles orientent le diagnostic. Un examen neurologique est souvent requis, tout comme des prélèvements sanguins et une ponction lombaire du liquide qui baigne la moelle épinière et qui informe notamment sur le niveau d'inflammation du système nerveux central. Au final, le diagnostic fait intervenir une équipe pluridisciplinaire.
Quels sont les traitements de la sclérose en plaques ?
Nous ne savons pas guérir la sclérose en plaques. Toutefois, les traitements permettent de ralentir l'évolution de la maladie, de prévenir les poussées et de diminuer l'intensité et la durée des symptômes. De nombreuses molécules sont utilisées pour diminuer les symptômes spécifiques tels que les raideurs musculaires, les douleurs, les troubles urinaires, la fatigue, etc. Parallèlement, on recourt classiquement à des injections de corticoïdes pour traiter les poussées. Il existe aussi des traitements de fond : des immunomodulateurs tels que les interférons bêta et l’acétate de glatiramère qui sont prescrits en première intention et des immunosuppresseurs pour les formes plus évolutives (mitoxantrone, natazilumab, fingolimod…). Très efficaces, ils ont néanmoins l'inconvénient de s'accompagner souvent d'effets secondaires. Cette prise en charge médicamenteuse est accompagnée d’une rééducation fonctionnelle.
La prise en charge de la sclérose en plaques doit être pluridisciplinaire, idéalement dans un service spécialisé, et comprendre au minimum un neurologue et un médecin de rééducation, en plus du suivi par le médecin traitant.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.