Les femmes attendent de l’information sur la contraception d’urgence
Dès lors, on comprend pourquoi 1 femme sur 2 aimerait disposer de la pilule du lendemain chez elle. Pour ma part, je n’y vois que des avantages, à condition de la prescrire en même temps que la pilule elle-même :
- Cela permettrait au médecin de rendre concret le risque d’oubli de pilule qui touche la plupart des femmes.
- Cela permettrait aux femmes de bénéficier d’une explication sur la pilule du lendemain dans un contexte tranquille. Elles sont du reste 93 % à désirer recevoir plus d’information sur cette pilule.
Car les idées fausses ne manquent pas :
- 43 % pensent que c’est efficace à 100 % si on la prend le lendemain,
- 21 % que cela agit comme un avortement,
- et 8 % que cela peut rendre stérile.
Entre les idées fausses et la non présence à l’esprit de la contraception d’urgence, on comprend pourquoi la pilule du lendemain est si peu utilisée, soit uniquement par 1 femme sur 5.
Il faudrait donc en banaliser l’usage et la meilleure façon de s’y prendre serait bien qu’elle soit systématiquement prescrite en association lors d’une prescription de pilule contraceptive. Comme une grande partie des pilules utilisées ne sont plus remboursées aujourd’hui, ce serait une manière de rendre à la femme de César ce qui lui appartient, tout en faisant des économies grâce aux IVG évitées.
Dans tous les cas, parlez-en à votre médecin traitant ou à votre gynécologue lors de votre consultation pour une contraception.
À savoir : la durée de conservation de la pilule d’urgence est de 3 ans.
Source : Enquête BVA Health Care & HRA Pharma, 2012.
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