Sida, découverte d'un réservoir caché du virus
Le virus du Sida s'attaque spécifiquement à certaines cellules immunitaires, les lymphocytes T, rendant ainsi l'organisme incapable de se défendre contre les virus ou bien même contre les tumeurs qu'il produit. Aujourd'hui, les multithérapies arrivent à bloquer la multiplication du virus et diminuent ainsi la charge virale des malades. Cependant, alors même que cette charge devient indétectable, le virus peut rester présent à l'état latent.
Antonio Valentin et ses collaborateurs ont montré l'existence d'un nouveau réservoir à virus, les cellules NK. Ces cellules sont impliquées dans la destruction des cellules tumorales ou des cellules infectées par un virus. Le virus du Sida peut y pénétrer et y rester à l'abri durant toute la période de traitement, les multithérapies ne pouvant l'atteindre. Après l'arrêt du traitement, ces virus seront capables de se multiplier à nouveau et d'infecter d'autres cellules immunitaires de l'organisme.
Il ne faut donc pas crier victoire trop vite. Une charge virale indétectable ne signifie pas une disparition totale du virus. Un suivi régulier est donc indispensable, même après un traitement réussi par multithérapie.
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