Spasmophilie et tétanie : comment réagir ?
Spasmophilie et crise de tétanie
La spasmophilie, comme son nom l’indique, est une pathologie qui se caractérise par l’apparition de spasmes musculaires. Les femmes sont bien plus souvent concernées par la spasmophilie que les hommes. Outre des contractions musculaires dues à une hyperexcitabilité neuromusculaire, la pathologie entraîne une série de symptômes assez peu caractéristiques, ce qui rend son diagnostic difficile. Toutefois on sait que la spasmophilie concerne plus particulièrement les personnes sujettes aux crises de tétanie ainsi que les personnes stressées (ce qui va souvent de pair).
La crise de spasmophilie
Concrètement, en cas de crise de spasmophilie, la personne va éprouver une grande angoisse et un état de panique qui vont provoquer une hyperventilation. L’oppression ressentie va également entraîner une hypersudation (transpiration importante) et le stress est tel que la personne peut perdre connaissance. C’est lorsque la crise est à son paroxysme que les muscles peuvent se tendre et se contracter de façon involontaire : c’est la crise de tétanie. Les crises de spasmophilie sont très impressionnantes et il faut savoir garder son calme pour pouvoir réagir de façon efficace.
Réagir en cas de crise de spasmophilie
Les personnes qui souffrent de crises de spasmophilie peuvent essayer de calmer les crises lorsqu’elles les sentent approcher. Pour cela, il est conseillé de s’allonger et de faire son possible pour respirer calmement en essayant de se détendre. Il est préférable aussi de ne pas rester seul ; si vous le pouvez, prévenez un proche. Si vous avez appris des techniques de relaxation, c’est le moment de les mettre en pratique, qu’il s’agisse d’exercices de sophrologie, d’autohypnose, de yoga, de biofeedback ou autre.
Ce que peut faire l’entourage en cas de crise de spasmophilie
L’entourage peut aider une personne qui est en train de faire une crise de spasmophilie en commençant par l’éloigner de la situation stressante. Il s’agit d’aider la personne à se calmer, d’une part en la rassurant sur le fait qu’elle ne court aucun danger, d’autre part en la secondant pour pratiquer des exercices de relaxation. Il faut notamment respirer le plus lentement possible en adoptant une respiration superficielle et abdominale plutôt que thoracique. Un traitement médicamenteux ne sera instauré que si, en cas de crise et malgré le respect des recommandations, la situation se prolonge et que la personne ne parvient pas à se calmer. Les benzodiazépines sont les médicaments utilisés en priorité. Ils permettent de traiter l’anxiété aiguë grâce à leur action anxiolytique et ils présentent l’avantage d’agir assez rapidement (en une dizaine de minutes) après une seule prise.
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