Stress : 5 solutions pour y échapper

Le mot « stress » a été inventé au XXe siècle par le professeur Hans Selye, un physiologiste canadien qui définit le stress comme le « Syndrome Général d’Adaptation », c'est-à-dire qu’il est la réponse physiologique de l'organisme, face à une situation non programmée. Une situation perçue comme une agression. « Depuis les années 1960, des milliers de recherches furent menées dans différents secteurs (l’immunologie, la cancérologie, la neuropsychologie, etc.), les multiples facteurs intervenant dans chacune des phases du stress et les impacts du stress sur la santé », précise Jean-Marc Harel-Ramond*, psychothérapeute et sophrologue. Nécessaire à la vie et plutôt positif tant qu’il reste contrôlé, le stress entraîne des déséquilibres neuro-endocriniens qui peuvent avoir des conséquences fonctionnelles, métaboliques et parfois lésionnelles quand il dépasse les capacités d’adaptation de la personne. En Europe, 22,3 % des salariés avouent souffrir du stress et dans un sondage, 17 % des salariés s'estimaient potentiellement en situation de burn-out, décrit comme un épuisement physique et mental.

Les dégâts du stress et du burn-out

Fatigue, migraines, insomnies, anxiété, angoisses… Pour certains, un battement de cœur qui s’accélère ou un léger sentiment de malaise suffisent à leur faire savoir qu’ils commencent à être angoissés ou dépassés. Plusieurs travaux ont démontré l’existence du lien de causalité directe entre le stress au travail et diverses affections cardiaques, comme l'angine de poitrine et l'infarctus du myocarde. L’étude « Interheart » avait même conclu que ce risque était en moyenne multiplié par deux. Une enquête de grande ampleur (un suivi sur douze ans portant sur 10 300 fonctionnaires) menée par un groupe de chercheurs britanniques a confirmé ces informations en notant que le lien entre stress et affections cardiaques était plus élevé chez les femmes et les hommes âgés de moins de 50 ans. Ils ont également mis en lumière le fait que le stress peut, à lui seul, être directement à l’origine des accidents cardiaques par l’intermédiaire du système nerveux végétatif, qui assure le contrôle des fonctions respiratoire, digestive, cardio-vasculaire et endocrinienne. Selon eux, les facteurs comportementaux, alimentation, tabagisme, alcoolisme, sédentarité, jouent un rôle, certes, mais seulement pour un tiers, dans la genèse des manifestations pathologiques. S’il est impossible de faire disparaître complètement le stress, des solutions douces nous aident à le dompter et à prendre le recul nécessaire pour éviter ses effets délétères.

Homéopathie contre les symptômes gênants

« Je demande au patient quels sont ses symptômes : comment se manifeste le stress dans son corps, raconte le docteur Monique Berion, homéopathe afin d’obtenir son profil de stressé(e). Avec quatre médicaments, on peut traiter déjà les différents symptômes du stress. »