Tabac : arrêt brutal ou progressif ? Pesez le pour et le contre !

Arrêter de fumer, oui, je le veux ! Mais comment faire ? L'arrêt brutal et complet est-il la seule solution ou peut-on envisager une diminution progressive ?
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L’arrêt progressif est-il préférable ?

Autour de nous, lorsque l'on déclare vouloir arrêter de fumer, chacun y va de ses conseils. Notamment, entre l'arrêt brutal du jour au lendemain et la diminution progressive du nombre quotidien de cigarettes, les avis sont très souvent partagés.

Mais scientifiquement, y a-t-il des arguments valables sur ce sujet ? On peut citer cette première étude sur le sujet publiée dans le journal international « Addiction ».

Deux fois moins de cigarettes = 3 fois plus de chances d’arrêter de fumer

Il s'agit des résultats d'une enquête américaine menée auprès de plus de 2.000 personnes, interrogées à intervalle régulier sur leurs habitudes tabagiques et leurs tentatives de sevrage. Selon leurs conclusions, réduire sa consommation de tabac augmente nettement les chances d'arrêter plus tard de fumer.

Une diminution de moitié de sa consommation de cigarettes multiplie par trois les chances d'arrêter définitivement de fumer dans les deux ans qui suivent. Avec une diminution comprise entre un quart à la moitié, les chances d'arrêter de fumer dans un avenir proche sont multipliées par 1,6. De plus, toute première réduction du nombre de cigarettes fumées augmente les chances d'arrêt définitif.

Ainsi, si l'arrêt brutal et définitif est conseillé pour couper court au cercle vicieux de la dépendance, celui-ci peut s'avérer fastidieux pour certains. Dans ce cas, une diminution progressive du nombre de cigarettes peut très bien être une solution adaptée, qui elle aussi rapproche à chaque tentative de la réussite.

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Source : Tracy Falba1 et coll., Addiction, 99 : 93-102, 2004.