Tampons : comment éviter le choc toxique ?
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Les professionnel.le.s de santé sont assez rarement confrontés à un choc toxique menstruel. "Un médecin verra plus souvent une gastro-entérite ou une grippe au cours de sa carrière", concède le Pr Gérard Lina.

Mais cette pathologie est enseignée au cours des études de médecine. Les soignant.e.s sont donc capables d'établir le diagnostic et d'administrer le traitement approprié – un antibiotique ciblant le staphylocoque et inhibant la production de toxine.

Il ou elle pourra aussi guider la patiente après sa guérison. Car "le risque de récidive est très important, souligne le microbiologiste. 20 à 60 % se produisent en cas de réutilisation des protections".

En effet, le syndrome du choc toxique n'immunise pas et la bactérie productrice de toxine n'est pas éliminée définitivement. Des études sont en cours pour trouver une solution à cela : des chercheurs ont constaté qu'un anticorps protecteur est absent chez les femmes touchées par le SCT.

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Source : Choc toxique : enquête sur l'usage des tampons périodiques, CHU de Lyon, consulté le 26 mars 2018
Syndrome du choc toxique, Tampax, consulté le 26 mars 2018