Un test pour dépister la fatigue chronique
Le « syndrome des yuppies » (pour jeunes cadres dynamiques), ou syndrome de fatigue chronique, a récemment été identifié. Ces causes restent mystérieuses malgré les nombreuses hypothèses soulevées (virales, immunologique, organique et neuropsychiques avec la dépression, le surmenage et le stress, etc). En revanche, ses manifestations sont assez bien définies.
Des symptômes à faible spécificité
Il se manifeste par une fatigue intense, déclenchée au moindre effort, avec une réduction d'au moins la moitié des activités habituelles, accompagnée de fièvre, de douleurs musculaires et dorsales, de maux de tête, de troubles du sommeil et d'un défaut de concentration. Toutefois, ce syndrome reste particulièrement difficile à identifier, car même si les symptômes persistent dans le temps, ils sont communs à de nombreuses pathologies. Or, il est essentiel de pouvoir le détecter pour une prise en charge adaptée.
Un nouveau test
En se basant sur une observation : la mauvaise tolérance à l'effort physique des sujets atteints de fatigue chronique (SFC), une équipe israélienne a mis au point un test multifactoriel pour diagnostiquer cette pathologie. A partir de 32 patients SFC et 32 sujets contrôles, ces chercheurs ont analysé, avant et après le redressement d'une position allongée, quatre signes physiologiques impliqués dans les efforts : la pression artérielle, le rythme cardiaque et respiratoire, la pression en dioxyde de carbone (CO2). Il s'avère que 78% des personnes SFC ont au minimum une anomalie sur un des quatre paramètres enregistrés, alors que les sujets contrôles ne présentent aucune anomalie.Ce test apparaît donc comme une méthode objective pour confirmer un diagnostic de SFC suspecté cliniquement chez un patient.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.