Emet les plus grandes réserves
et regrette la recommandation de l'AFSSAPS déconseillant l'emploi du THS en première intention chez les femmes ayant un risque fracturaire élevé pour les raisons suivantes :
- la définition de ce que l'on appelle un « risque fracturaire élevé » reste floue et les moyens de son évaluation sont encore discutés ;
- parmi ceux-ci, la mesure de la densité minérale osseuse qui reste incontournable n'est toujours pas prise en charge par l'assurance maladie ;
- tandis que le THS a fait ses preuves dans la prévention de l'ostéoporose et l'épargne fracturaire post-ménopausiques (l'étude américaine WHI a montré une réduction des fractures sur tous les sites), les autres traitements ayant l'autorisation de mise sur le marché pour la prévention de l'ostéoporose, plus onéreux que le THS, ne sont pas pris en charge par l'assurance maladie dans cette indication ;
- ces autres traitements n'ont pas été évalués chez les femmes récemment ménopausées et on manque d'information sur leur utilisation au delà de 5 années.
En conclusion, l'AFEM précise que « le THS constitue le moyen le plus simple, le plus efficace et le moins coûteux de prévenir l'ostéoporose chez la femme ménopausée à risque osseux, en particulier dans les années qui suivent la ménopause. Priver les femmes de cette possibilité de prévention représente un risque potentiel majeur pour la santé des femmes de notre pays. »
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.