La trisomie 21 n'est pas une fatalité !
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e-sante : Participez-vous personnellement à ces programmes de recherche sur la trisomie 21?

Pr Jacqueline London : Oui tout à fait, je travaille sur des modèles de souris qui sur-expriment les gènes du chromosome 21, afin de comprendre le vieillissement, le sommeil, certains problèmes de peau, etc. Au laboratoire, d'autres chercheurs travaillent sur le développement du système nerveux. Aujourd'hui, nous disposons de tous les outils pour étudier la trisomie 21 et en 5 ans, nous avons fait d'énormes progrès. En revanche, les financements font défaut. Excepté la Fondation Jérôme Lejeune, aucun programme public ne donne de l'argent pour la recherche sur la trisomie 21 !Soulignons qu'il y a beaucoup d'espoirs du côté des familles et des parents qui se sont beaucoup battus. À force de combats, ils montrent enfin aux autres, à la population générale, que la trisomie 21 n'est pas une fatalité. Quand on s'y prend bien, ces enfants, ces adolescents et ces adultes ont de grandes potentialités.

1re Journée mondiale de la trisomie 21 : le 21 mars 2006 à Paris

« Comment appréhender et tenter de soigner le handicap mental »

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