Variant BA.2 : les symptômes de la mutation d’Omicron

Le BA.2, sous-variant d’Omicron, a été repéré fin 2021. Très contagieux, il a rapidement circulé dans de nombreux pays d’Europe dont le Danemark ainsi que la France. Il a désormais la main dans l’ensemble de l’Hexagone.

"Comme le laissaient supposer les tendances des semaines précédentes, le sous-lignage BA.2 est aujourd’hui majoritaire en France, avec 57% des 2 002 séquences Omicron de l’enquête Flash S09 (Semaine du 28 février au 6 mars, NDLR). La progression de BA.2 au détriment de BA.1 est observée sur l’ensemble du territoire métropolitain, mais à des niveaux différents selon les régions. Dans les DROM (Départements et Régions d'Outre-Mer, NDLR), BA.2 semble aussi en augmentation, mais les données nécessitent d’être consolidées", précise Santé Publique France dans son point épidémiologique du 17 mars 2022.

BA.2 : un risque de contamination beaucoup plus important

Selon les estimations de l’Institut Pasteur, le sous-variant est "70% plus transmissible que les virus Omicron non-BA.2". Les experts de l’organisme de santé français à alerter contre la grande contagiosité de ce virus, d’autres études présentent des conclusions similaires. Des travaux menés par les scientifiques de l’université de Copenhague au Danemark - premier pays européen à avoir été confronté à la nouvelle mutation - remarque que le "BA.2 est intrinsèquement beaucoup plus transmissible que BA.1 et qu'il possède également des propriétés d'évasion immunitaire qui réduisent davantage l'effet protecteur de la vaccination contre l'infection". Les experts ajoutent dans leur article paru sur le site de pré-publication MedRivx que si un individu est contaminé le sous variant d’Omicron, il a un risque de "39% qu'un autre membre de son foyer soit infecté au cours de la première semaine. En revanche, si une personne du foyer est infectée par BA.1, ce risque tombe à 29%".

Outre sa contagiosité et sa résistance aux vaccins, les professionnels de santé ont étudié le tableau clinique du sous-variant omicron BA.2. "Les investigations épidémiologiques indiquent une présentation clinique spécifique avec plus de symptômes respiratoire hauts et moins de perte de goût et d'odorat, ainsi qu'une sévérité moindre (risque d'hospitalisation et d'admission en soins intensifs jusqu'à 80% plus faible)", explique Santé Publique France. Esante.fr dresse ci-dessous en images la liste des symptômes repérés :