Variant Omicron : les départements les plus touchés en France
Le variant Omicron, également appelé par les scientifiques B.1.1.529, a été détecté pour la première fois en Afrique du Sud en novembre 2021. Mais, il a rapidement dépassé les frontières et est désormais repéré dans plusieurs pays dont la France. Selon les dernières données transmises par Santé Publique France, on compte 347 cas dans l’Hexagone au 17 décembre. Le nombre peut paraître peu important face au 51 451 cas quotidiens globaux de la covid-19 enregistrés le même jour. Toutefois, plusieurs études suggèrent que cette nouvelle mutation est environ 3 fois plus transmissible que Delta. Lors de son intervention du 17 décembre, le premier ministre Jean Castex a estimé que le variant Omicron devrait "devenir dominant dès le début de l'année 2022" au sein de l’Hexagone.
Il représentait jusqu’à 8,8% des cas positifs en France au 17 décembre et a été détecté dans plusieurs départements selon COVID Tracker. Découvrez les zones les plus touchées dans ce diaporama.
Covid-19 : Omicron neutralisé par la 3ᵉ dose selon l’Institut Pasteur
Invité des "4 Vérités", Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a reconnu que le variant Omicron "rebattait les cartes" de la lutte contre l’épidémie de la COVID-19 et que de nouvelles mesures pourraient être prises "si on constate une reprise très forte de l'épidémie". Les autorités sont particulièrement inquiètes face à la nouvelle souche, car elle se montre plus contagieuse et résistante que les autres.
Les équipes de l’Institut Pasteur et du Vaccine Research Institute, en collaboration avec la KU Leuven (Leuven, Belgique), le CHR d’Orléans, l’Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP), l’Inserm et le CNRS ont montré qu’Omicron est beaucoup moins sensible aux anticorps neutralisants que Delta.
"Les chercheurs ont d’abord testé neuf anticorps monoclonaux utilisés en clinique ou en phase de développement préclinique. Six anticorps perdent totalement leur activité antivirale, et les trois autres sont de 3 à 80 fois moins efficaces contre Omicron par rapport à Delta. Les anticorps Bamlanivimab/Etesevimab (combinaison développée par Lilly), Casirivimab/ Imdevimab (combinaison développée par Roche et appelée Ronaprève), Regdanvimab (développé par Celtrion) perdent totalement leur effet antiviral contre Omicron. La combinaison Tixagevimab/Cilgavimab (développée par AstraZeneca sous le nom de Evusheld) est 80 fois moins efficace contre Omicron que contre Delta", explique le communiqué.
De plus, les anticorps des personnes ayant reçu les deux doses des vaccins Pfizer ou AstraZeneca luttent mal contre le variant Omicron, cinq mois après la vaccination. Il en est de même pour les malades infectés par le SARS-CoV-2 dans les 12 mois précédents. En revanche, "une troisième dose de rappel avec le vaccin Pfizer, ou l’injection d’une dose de vaccin chez les personnes ayant fait antérieurement une infection, augmente fortement les taux d’anticorps, à un niveau suffisant pour neutraliser Omicron", assurent les scientifiques.
"Il est nécessaire maintenant d’étudier la durée de protection de la 3ᵉ dose de rappel. Les vaccins perdent donc probablement une forte efficacité contre l’acquisition du virus, mais devraient continuer à protéger contre les formes graves", précise Olivier Schwartz, co-principal auteur de l’étude et directeur de l’unité Virus et Immunité à l’Institut Pasteur.
Mayotte : 45%
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 45%.
Guadeloupe : 40%
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 40%
Paris : 34,33%
Dans ce département, 34,33% des cas repérés ne concernaient pas le Variant Delta, encore majoritaire. Il doit s'agir du variant Omicron puisque les autres souches ne sont quasiment plus présentes en France.
Sarthe : 29,14%
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 29,14%.
Seine-et-Marne : 26,61%
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 26,61%.
Yvelines : 23,13%
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 23,13%.
Val-de-marne : 23,10%
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 23,10%.
Puy-de-dôme : 22,95%
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 22,95%.
Nièvre : 22,58%
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 22,58%.
Hauts-de-Seine : 21,45%
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 21,45%.
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Covid tracker consulté le 21 décembre (variant Omicron)
COVID-19 : point épidémiologique du 16 décembre 2021 santé publique France