Aidant familial et dépendance : un droit au répit en 2016 !
Aidant familial : Création d’un droit au répit
Dans le cadre de la loi relatif à l’Adaptation de la société au vieillissement, entrée en vigueur au 1er janvier 2016, un droit au répit est créé pour le « proche aidant » s’occupant d’une personne âgée en situation de dépendance. Une allocation d’un montant d’environ 500 euros par an sera débloquée pour financer l’hébergement temporaire de la personne aidée ou faire appel à davantage d’aide à domicile, le temps que l’aidant puisse se reposer et souffler un peu.
Aujourd’hui, on estime qu’un tiers des aidants de parents Alzheimer décèdent d’épuisement avant le malade ! Selon une enquête Handicap- Santé-Aidants, 48% des aidants familiaux ont une maladie chronique, 29% de disent stressés et anxieux et 25% fatigués physiquement et moralement.
L’aidant familial est une femme
Un aidant familial sur deux est un conjoint. Dans certains cas, c’est un frère ou une soeur, les parents quand il s’agit d’enfants malades ou handicapés, les grands enfants pour les personnes âgées. Environ 20% sont des voisins, des gardiens d’immeubles, des femmes de ménage, etc.. Ils relèvent le courrier, apportent la tarte le dimanche, font les courses...
Dr Catherine Thomas-Antérion, neurologue : « Il ne faut pas les oublier. J’ai l’exemple d’une dame de 70 ans qui aide sa voisine de 100 ans dont la famille vit à l’étranger. Parfois, ça ne tient qu’à un fil ». Une chose est sûre : près de 80% des aidants sont des femmes. « Quand il y a un frère et une soeur dans une famille, la fille est automatiquement désignée pour s’occuper de sa mère ou son père », affirme Hélène Amiéva, docteur en neurosciences.
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Dr Catherine Thomas-Antérion, neurologue; et Hélène Amiéva, docteur en neurosciences.