Les traitements anti-douleurs classiques
Les antalgiques utilisés en rhumatologie pour calmer la douleur vont du simple paracétamol à la puissante morphine. Quant aux anti-inflammatoires, ils limitent la dégradation du cartilage et donc la douleur rhumatismale. Bien administrés, ils empêchent l'inflammation articulaire de devenir chronique. Très efficaces, les trois classes d'anti-inflammatoires existants présentent cependant certains effets secondaires : déminéralisation osseuse, risque cardiovasculaire et rénal, ulcères à l'estomac Cependant, d'autres traitements complémentaires permettent de diminuer les doses de ces traitements devenus classiques.
D'autres armes contre la douleur rhumatismale
- Les anti-arthrosiques d'actions lentes (ou AASAL) : utilisés pour protéger le cartilage restant. Les AASAL sont efficaces au bout de quelques semaines, voire quelques mois. À base de soja, d'avocat ou encore d'extraits de cartilage ou de plantes, ils ont peu d'effets secondaires.
- La viscosupplémentation : l'injection d'acide hyaluronique, un liquide visqueux, dans le genou ou la hanche lubrifie l'articulation. Cette technique permet d'enrayer la douleur rhumatismale, de réduire la raideur articulaire et de stabiliser l'arthrose pendant plusieurs mois.
- La TENS ou neurostimulation électrique transcutanée : des stimulations électriques indolores pratiquées à travers la peau bloquent le passage de l'information douloureuse vers la moelle et le cerveau.
- D'autres techniques comme la relaxation, l'hypnose ou l'acupuncture complètent efficacement l'arsenal anti-douleurs.
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