L'aspartame allège l'alimentation en toute sécurité
Aspartame innocenté vis-à-vis du cancer
En juillet 2005, une étude italienne* portant sur l'aspartame a semé le doute quant à l'innocuité de cet édulcorant. En effet, selon leurs expérimentations sur des rats, la consommation d'aspartame était associée à un risque accru de leucémie et de lymphome. L'Autorité européenne de sécurité des aliments a alors demandé une réévaluation de ses nouvelles données et de toutes les études disponibles portant sur la sécurité de l'aspartame. Les conclusions ont été récemment publiées. Elles réaffirment l'innocuité de l'aspartame et rejettent les résultats de l'étude italienne. A ce jour, aucune preuve scientifiquement validée n'indique que la consommation d'aspartame s'accompagne d'un risque pour la santé chez l'homme.
L'aspartame est sur le marché européen depuis plus de 25 ans
L'aspartame (un édulcorant ou substitut du sucre) a souvent fait l'objet de controverses. Pourtant, il est autorisé depuis des dizaines d'années dans de nombreux pays à travers le monde. Dans l'Union européenne, l'aspartame a été mis sur le marché dans les années 80 avant d'être incorporé comme ingrédient dans de nombreuses denrées alimentaires, dont les produits qualifiés de « light » ou d'« allégés en sucre ». Ce substitut du sucre a un pouvoir sucrant 200 fois plus élevé que le sucre classique (saccharose). Ces autorisations ont toujours été délivrées à la suite d'évaluations de sécurité approfondies. Et en 2002, une analyse supplémentaire des données disponibles avait été effectuée par le Comité scientifique de l'alimentation humaine (CSF) européen, confirmant à nouveau l'innocuité de l'aspartame chez l'homme à la dose journalière recommandée. Cette dose journalière d'aspartame a été fixée à 40 mg par kilo de poids, soit 2.800 mg pour une personne de 70 kg. (Ce qui correspond à 155 comprimés de sucre de synthèse et 15 boissons light !).
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.