Boissons : un plus faible effet rassasiant
Or, le cerveau ne voit pas les calories des liquides. En clair, les boissons ont un plus faible effet rassasiant que les aliments solides et leur apport calorique n'est pas compensé au niveau cérébral par un contrôle de l'appétit. Le mécanisme est encore inconnu, mais une chose est certaine : un apport de calories important via les boissons augmente plus facilement le poids d'un individu qu'un apport équivalent de calories par des aliments
Une échelle de consommation des boissons
Des experts américains de la nutrition se sont dès lors proposés d'établir un système de guidance de la consommation des boissons pour donner non seulement des référentiels étayés par les données scientifiques les plus récentes, mais aussi enrayer la spirale infernale des calories liquides.
Le système repose sur six niveaux, avec un volume décroissant de consommation sur la journée. Prenons l'exemple ici d'une personne ayant des besoins énergétiques moyens de 2.200 kcal par jour :
- niveau 1 : l'eau, entre 600 et 1.500 ml
- niveau 2 : thé et café non sucré, max.1.200 ml (900 ml pour le café en raison de la teneur en caféine)
- niveau 3 : lait et lait de soja, jusqu'à 500 ml
- niveau 4 : les boissons light, max. 960 ml (en limitant les boissons riches en caféine)
- niveau 5 : les jus de fruits (max. 250 ml par jour), max. 1 verre d'alcool par jour pour les femmes et deux pour les hommes
- niveau 6 : les sodas sucrés (max. 250 ml par jour).
Ces quantités ne doivent évidemment pas être suivies à la lettre (l'eau est toujours la seule boisson indispensable), mais donnent déjà de bons repères pour une consommation rationnelle des calories liquides et un apport optimal de nutriments (minéraux, vitamines, antioxydants ).
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